Né le 22 octobre 1900 à Paris (Xe arr.), fusillé après condamnation le 27 octobre 1942 au stand de tir du ministère de l’Air, Paris (XVe arr.) ; façonnier en traitement des métaux ; résistant BCRA.

Façonnier en traitement des métaux demeurant à Paris, Pierre Stumm, fils de Jean, Jacques Stumm, représentant, et de Berthe Tagand, sans profession, s’était marié le 26 février 1924 à Paris (IXe arr.) avec Gisèle Margerand et était père de trois enfants.
Le 25 novembre 1941, il fut arrêté à Paris par la Geheimfeldpolizei pour « aide à l’ennemi » et « espionnage ». Résistant, il était membre du réseau Hauet-Vildé (qui devint plus tard Musée de l’Homme) depuis juillet 1940. Il avait participé à la diffusion du journal Vérité française et avait aidé à la création d’un réseau d’évasions.
Le 30 mai 1942, il fut condamné à mort par le tribunal du Gross Paris. Le procès se serait tenu, selon certaines sources, dans l’enceinte de la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Pierre Stumm a été fusillé le 27 octobre 1942 place Balard, sur le stand du ministère de l’Air, à Paris par les autorités allemandes.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée le 27 octobre 1947.
Son nom est gravé sur la plaque du ministère de la Défense à Paris XVème
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – État civil et état civil en ligne cote V4e 9055, vue 12.

Julien Lucchini

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