Né le 27 avril 1888 à Arcueil (Seine, Val-de-Marne), fusillé par les Allemands comme otage le 30 avril 1942 au champ de tir d’Égriselles-Venoy (Yonne) ; commerçant ; militant communiste ; résistant.

Fils de Michel Tabarant, journalier, et de Marie, Anne Raynaud (ou Raynand), d’origine hongroise, Émile Tabarant vivait à Troyes (Aube). Il s’était marié à Arcueil (Seine, Val-de-Marne) le 27 novembre 1913 avec Marguerite Mariage ; il en était veuf en 1942.
Le 5 mars 1942, Émile Tabarant fut arrêté à Troyes. Résistant, il était membre d’une organisation communiste clandestine de propagande.
Incarcéré à la prison d’Auxerre (Yonne), Émile Tabarant fut désigné comme otage et fusillé le 30 avril 1942, à Égriselles-Venoy, en même temps que trois autres militants communistes (Claude Aillot, Marcel Ferry et René Louis), en représailles à des attentats commis contre des soldats allemands à Moult-Argences (Calvados) le 16 avril 1942 et paris le 20 avril 1942.
Son nom figure sur les monuments aux morts et stèles commémoratives d’Auxerre, Venoy et Laroche-Saint-Cydroine.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil en ligne cote 1MI 2363, vue 26.— Notes Annie Pennetier.

Julien Lucchini

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