Né le 11 avril 1905 à La Machine (Nièvre), fusillé le 5 mai 1944 à Nevers ; ouvrier d’usine ; résistant FTPF.

Fils naturel d’Agathe Simonin, journalière, et d’Antoine Grillot, son père qui le reconnut quelques mois plus tard, Antoine Grillot était domicilié à La Machine (Nièvre) ; célibataire, il appartenait au groupe de résistants FTPF de La Machine. Arrêté par les autorités allemandes, interné à la prison de Nevers, il fut condamné à mort par le tribunal allemand de la ville (FK 568), le 4 mai 1944 et fusillé le lendemain sur le champ de tir de Nevers à Challuy, à 21 h 25, avec ses camarades, René Bollengier, Edmond Gmerek, Maurice Niot et Jean Page.
Son nom est inscrit sur le monument des 32 fusillés à Nevers et une place de La Machine porte son nom.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 5. (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. 999W1962. – État civil.

Annie Pennetier

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