Né le 12 mars 1911 à Guérigny (Nièvre), fusillé le 3 août 1942 à Nevers (Nièvre) ; tourneur.

Domicilié aux Quartiers des Abbés à Guérigny, Étienne Griveau, fils de Jean-Baptiste Griveau, ouvrier auxiliaire de marine à l’Arsenal, et de Jeanne-Marie Marchal, sans profession, s’était marié le 14 mars 1931 à Guérigny avec Renée Louise Richard. Il était père d’un enfant.
Il fut arrêté le 13 juillet 1942 par la gendarmerie française, après avoir été suspecté de vol. Au cours de l’arrestation, il tira avec son pistolet sur les gendarmes et en blessa deux d’entre eux. Emprisonné à Nevers, il tenta de s’échapper le 29 juillet 1942, en assommant un gardien allemand, mais il fut repris avant d’avoir pu quitter la prison.
Le tribunal militaire allemand de Nevers (FK 568) le condamna à mort, le 31 juillet 1942, pour « détention illégale d’arme et de munitions » ainsi que « voie de fait envers un soldat allemand ». Il a été fusillé au champ de tir de Challuy-Nevers le 3 août 1942 à 18h00, puis inhumé dans le cimetière de la ville.
Aucun monument ne porte son nom, ni à Guérigny, ni sur celui des 32 fusillés à Nevers (il est le 33e).
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, BVIII3 (Notes Thomas Pouty). – SHD, GR 28 P 8 39 (dossier n°5). — Notes de Charles Gutierrez. — MemorialGenweb. — État civil.

Annie Pennetier

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