Né le 16 janvier 1915 à Tours (Indre-et-Loire), fusillé apès condamnation à mort le 16 mai 1942 au camp du Ruchard (Avons-les-Roches, Indre-et-Loire) ; ajusteur-outilleur pour les chemins de fer ; militant communiste ; résistant, membre du Front national.

Fils jumeau de Maximin Couillaud, peintre en bâtiment, et de Anna Joséphine Hardy, sans profession, Robert Couillaud fut adopté par la Nation en octobre 1921. Ouvrier métallurgiste, il vivait à Tours 22 rue des Docks et était célibataire.
Le 30 avril 1942, il fut arrêté à Tours pour « distribution de tracts et propagande communiste ». Membre du Front national et militant communiste, il semble qu’il ait été arrêté en prévention d’un projet de distribution de tracts clandestins le 1er mai.
Incarcéré à la prison de Tours, Robert Couillaud fut condamné à mort le 14 mai suivant par le tribunal militaire allemand FK 588 de Tours. Il a été fusillé le 16 mai 1942 au camp du Ruchard (Avons-les-Roches) avec André Anguille, Maxime Bourdon, André Foussier et Robert Guilbault. De plus trois otage venant d’autres départements furent victimes de la même fusillade : Robert André, Marcel Mallet, Marcel Martel.
Reconnu -Mort pour la France-, son nom figure sur les stèles commémoratives de la Seconde Guerre mondiale d’Avons-les-Roches, de Saint-Pierre-des-Corps et de Tours.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – MémorialGenweb . — État civil.

Julien Lucchini, Annie Pennetier

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