Né le 8 mars 1898 à Paris (XVIIIe arr.), fusillé le 23 mai 1942 à Nevers (Nièvre) ; électricien ; résistant.

Il était le fils de Georges, Anthony, Alphonse Gorce, compositeur-typographe et de Marie, Victorine Levasseur, fleuriste. Domicilié 20 rue Edouard Vaillant à Chatenay-Malabry (Seine, Hauts-de-Seine), Georges Gorce, électricien, était divorcé et père d’un enfant.
Il fut arrêté par la Wehrmacht le 3 mai 1942, alors qu’il tentait de franchir la ligne de démarcation à Toulon-sur-Allier (selon le dossier de condamnation à mort). D’après sa femme, il appartenait à un réseau et "partait rejoindre l’Espagne puis l’armée de De Gaulle". Emprisonné à Nevers, il se confia à son compagnon de cellule, auquel il révéla qu’il y avait un pistolet et sept cartouches dans la valise qu’il transportait. Son codétenu le dénonça aux autorités allemandes qui n’avaient pas découvert l’arme et les munitions.
Le tribunal militaire allemand de Nevers (FK 568) le condamna à mort le 21 mai 1942, pour « détention illégale d’une arme et de munitions ». Il a été fusillé au champ de tir de Challuy-Nevers le 23 mai, à 20h00.
Inhumé dans le carré militaire du cimetière de Nevers, son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty). — SHD, GR 28 P 8 39 (dossier n°6). — Notes de Charles Gutierrez.— MemorialGenWeb.— État civil.

Annie Pennetier

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