Né le 25 décembre 1924 à La Machine (Nièvre), fusillé le 5 mai 1944 à Nevers (Nièvre) après condamnation ; mineur ; résistant FTPF.

Fils de Benoit Niot, mineur, et de Célestine Merlin, sans profession, Maurice Niot était domicilié à La Machine cité Sainte-Marie et travaillait également à la mine de charbon.
Il fut arrêté par les autorités allemandes pour « acte de franc-tireur ». Il appartenait au groupe Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de La Machine dirigé par René Bollengier. Emprisonné à Nevers, le tribunal allemand de la ville FK 568 le condamna à mort, le 4 mai 1944, pour appartenance à un mouvement communiste.
Il a été fusillé le lendemain au champ de tir de Challuy-Nevers avec ses camarades Antoine Grillot, Désiré Bollengier, Edmond Gmerek et René Page à 21 h 05.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de La Machine et sur celui en hommage aux 32 fusillés à Nevers.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen BVIII5. – Arch. Dép. Nièvre, 999W1962. — État civil.

Annie Pennetier

Version imprimable