Né le 3 octobre 1920 à Mandeure (Doubs), fusillé après condamnation à mort le 5 avril 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; ouvrier d’usine ; militant communiste ; résistant FTPF.

Fils d’Armand Wolf, ouvrier d’usine, et de Marie Louise Paicheur, René Wolf, ouvrier d’usine demeurant à Mandeure, s’était marié le 7 octobre 1938 à Mandeure avec Charlotte Launois, ouvrière d’usine, et était père d’un enfant.
Il était résistant du Doubs et chef de groupe FTP depuis août 1943. Son activité semble avoir consisté principalement à informer les résistants des agissements des services de police allemands. Le 11 janvier 1944, il fut arrêté, au cours d’une réunion se tenant à Besançon, pour « activité de franc-tireur ». Incarcéré à la prison de la Butte à Besançon, il fut condamné à mort, le 28 mars 1944, par le tribunal militaire allemand FK 560 de Besançon, et fusillé le 5 avril 1944 à la citadelle de Besançon par les autorités allemandes. Son fils, Michel, était alors âgé de quatre ans.
Son corps, restitué à la famille après la Libération, repose au cimetière de Mandeure. Le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale de cette commune mentionne son nom, de même que le monument commémoratif de Besançon.
La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – Entretien avec son fils Michel, réalisé pour France 3 Franche-Comté par Thierry Chauffour et Frédéric Buridant. – État civil.

Julien Lucchini

Version imprimable