ZIMBERLIN René, Camille
Né le 15 avril 1911 à Troyes (Aube), fusillé après condamnation à mort le 18 mars 1944 à Brottes, aujourd’hui Chaumont (Haute-Marne) ; employé SNCF ; résistant OCM, BOA.
Employé SNCF vivant 46 rue d’Auxonne à Dijon (Côte-d’Or), René Zimberlin était marié avec Germaine Preschey, sans enfants. Il était entré à la Compagnie du PLM en janvier 1937 comme ouvrier ajusteur aux dépôt du Matériel et Traction de Dijon-Perrigny, à Dijon (Côte-d’Or).
Résistant membre de l’Organisation civile et militaire (OCM) et du Bureau des opérations aériennes (BOA) avec Georges Debernardi, région D, depuis janvier 1943, il était membre du groupe Pajot depuis septembre de la même année. Attaché au renseignement et à l’organisation des parachutages pour le Bureau des opérations aériennes, il dut le quitter pour se rendre en Haute-Marne.
Le 20 janvier 1944, il fut arrêté à Chaumont (Haute-Marne) par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur », et incarcéré à la prison de Val-Barizien (Chaumont). Condamné à mort le 8 mars suivant par le tribunal militaire allemand FK 769 de Chaumont, René Zimberlin a été fusillé avec 15 autres résistants le 18 mars 1944 à 7h30 au champ de tir militaire de la Vendue, à Brottes, aujourd’hui Chaumont (Haute-Marne) par les autorités allemandes.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué aux Forces françaises combattantes (FFC), aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) attribué le 6 octobre 1960.
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance avec rosette par décret du 24/04/1946 publié au JO du 17/05/1946.
Son nom figure sur le monument commémoratif du dépôt, à Dijon (Côte-d’Or), sur le monument aux morts, la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés et la plaque commémorative de la mairie, à Chaumont (Haute-Marne).
Résistant membre de l’Organisation civile et militaire (OCM) et du Bureau des opérations aériennes (BOA) avec Georges Debernardi, région D, depuis janvier 1943, il était membre du groupe Pajot depuis septembre de la même année. Attaché au renseignement et à l’organisation des parachutages pour le Bureau des opérations aériennes, il dut le quitter pour se rendre en Haute-Marne.
Le 20 janvier 1944, il fut arrêté à Chaumont (Haute-Marne) par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur », et incarcéré à la prison de Val-Barizien (Chaumont). Condamné à mort le 8 mars suivant par le tribunal militaire allemand FK 769 de Chaumont, René Zimberlin a été fusillé avec 15 autres résistants le 18 mars 1944 à 7h30 au champ de tir militaire de la Vendue, à Brottes, aujourd’hui Chaumont (Haute-Marne) par les autorités allemandes.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué aux Forces françaises combattantes (FFC), aux Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) attribué le 6 octobre 1960.
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance avec rosette par décret du 24/04/1946 publié au JO du 17/05/1946.
Son nom figure sur le monument commémoratif du dépôt, à Dijon (Côte-d’Or), sur le monument aux morts, la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés et la plaque commémorative de la mairie, à Chaumont (Haute-Marne).
Sources
SOURCE : DAVCC, Caen, B VIII 5, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty et Jean-Pierre Besse). dossier SHD Vincennes GR 16 P 607413 (nc).— https://railetmemoire.blog4ever.com....— Stéphane Robine Cheminot victimes de la répression 1940-1945 Mémorial, sous la direction de Thomas Fontaine, Perrin/SNCF, paris, 2017.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.
Julien Lucchini