Né le 29 octobre 1920 à Scrignac (Finistère), fusillé le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; cultivateur ; FTPF.

Fils de Pierre Coant, cultivateur, et de Joséphine Keriel, ménagère, Louis Coant, cultivateur, célibataire, demeurait à Scrignac. Appartenant au bataillon FTPF « Guilloux » du maquis de Scrignac, il fut arrêté sur dénonciation à Scrignac le 8 mai 1944 par le kommando de Landerneau, composé d’autonomistes bretons. Il fut incarcéré à la prison Saint-Charles à Quimper puis à la prison Jacques-Cartier à Rennes. Le 7 juin 1944, il fut condamné à mort par le tribunal de la Feldkommandantur (FK 748 Rennes) et fusillé le lendemain 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes. Il fut exécuté en même temps que son cousin Francis Coant arrêté dans la même affaire.
Il a reçu la mention « Mort pour la France ».

En Ille-et-Vilaine à Rennes, le nom de Louis Coant est inscrit sur la stèle des fusillés de la caserne du Colombier et sur le monument de la Résistance érigé dans le cimetière de l’Est.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, Liste S1744 (Notes Jean-Pierre Besse). – J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés. Répression et exécutions pendant l’Occupation (1940-1944), Éd. de l’Atelier, 2005. – Renée Thouanel (sous la dir.), La Maltière (1940-1944), Saint-Jacques-de-la-Lande, 2012. – Site des Anciens Combattants d’Ille-et-Vilaine, « Mémoire de guerre ». – État civil.

Alain Prigent, Renée Thouanel, Serge Tilly

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