Né le 10 mars 1922 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé comme otage le 22 octobre 1941 à Nantes ; ouvrier d’usine ; militant communiste ; résistant Front National.

Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Cliché AP-CP
Fils de Joaquin Gil, garçon de bureau, et de Valentina Rodriguez, ménagère, José Gil, ouvrier (teneur de tas), célibataire, vivait à Nantes. Il y fut arrêté le 5 septembre 1941 après s’être semble-t-il battu avec un policier au cours d’une foire. On trouva sur lui un revolver et, pour cette raison, la police française le remit aux autorités allemandes. Selon le mémorial GenWeb, il avait été arrêté une première fois le 8 mai par la Gestapo. Avait-il été relâché ?
Résistant, il était membre du Front national, et militait au sein d’une organisation communiste clandestine. José Gil fut incarcéré à la prison Lafayette de Nantes, et désigné comme otage. Le 22 octobre 1941, en représailles à l’exécution du Feldkommandant Karl Hotz, par des résistants, il fut exécuté à Nantes, au camp de tir de la Bêle, par les autorités allemandes.
Il fut inhumé au carré militaire du cimetière de la Chauvinière (Nantes). La mention « Mort pour la France » lui fut accordée à titre posthume.
Son nom figure sur plusieurs monuments aux morts de la ville de Nantes.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Automne 1941, Paris, Fayard, 2004. – Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

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