GICQUEAU Armand (ou Amand), Joseph, Roger, Auguste
Né le 10 avril 1920 à Saffré (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé après condamnation à mort le 29 juin 1944 à Saint-Herblain (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), au château de La Bouvardière ; bourrelier ; résistant FFI , maquis de Saffré.
Armand GICQUEAU
Fils d’Armand, Eugène Gicqueau, bourrelier, et de Laurence Cruaud, ménagère, Armand Gicqueau, célibataire, résidait à Saffré. Il exerçait le même métier que son père. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) et résistant FFI, il était membre du maquis de Saffré où son ami Robert Lanen l’avait rejoint.
Comme l’ensemble des Forces françaises de l’intérieur, le maquis de Saffré se mobilisa en juin 1944, atteignant plus de trois cents hommes, insuffisamment armés, dirigés par le capitaine Maurice Gimbal. Le 28 juin 1944, plus de mille cinq cents soldats allemands, aidés d’auxiliaires français, attaquèrent le maquis qui compta treize tués au combat, certains blessés étant achevés, vingt sept fusillés au château de la Bouvardière et deux à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Lors de cet assaut, Armand Gicqueau fut arrêté par la Wehrmacht pour « actes de franc-tireur » et il fut interné à la prison Lafayette à Nantes.
Condamné à mort le 29 juin 1944 par le tribunal militaire allemand de Nantes (FK 518), Armand Gicqueau a été fusillé le jour même avec vingt-six de ses compagnons, dont Robert Lanen, au château de La Bouvardière, à 23h 04.
Dans l’après-midi du 30 juin 1944, les corps des 27 fusillés furent amenés au cimetière de La Chauvinière à Nantes où ils furent inhumés de manière anonyme. Les tombes furent rapidement jonchées de fleurs, un drapeau français flottait au centre et deux petites affiches étaient apposées avec le texte suivant : "Camarades, dormez en paix, bientôt vous serez vengés" "Morts pour que la France vive."
Armand Gicqueau a été reconnu « Mort pour la France » le 19 février 1945 par le secrétariat général aux Anciens Combattants, il fut homologué interné résistant (DIR) et FFI ; il reçut la Médaille de la Résistance par décret du 2 septembre 1959, JO du 13 septembre 1959.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative du maquis à Saffré, dans l’oratoire construit auprès du monument commémoratif.
SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944
Comme l’ensemble des Forces françaises de l’intérieur, le maquis de Saffré se mobilisa en juin 1944, atteignant plus de trois cents hommes, insuffisamment armés, dirigés par le capitaine Maurice Gimbal. Le 28 juin 1944, plus de mille cinq cents soldats allemands, aidés d’auxiliaires français, attaquèrent le maquis qui compta treize tués au combat, certains blessés étant achevés, vingt sept fusillés au château de la Bouvardière et deux à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Lors de cet assaut, Armand Gicqueau fut arrêté par la Wehrmacht pour « actes de franc-tireur » et il fut interné à la prison Lafayette à Nantes.
Condamné à mort le 29 juin 1944 par le tribunal militaire allemand de Nantes (FK 518), Armand Gicqueau a été fusillé le jour même avec vingt-six de ses compagnons, dont Robert Lanen, au château de La Bouvardière, à 23h 04.
Dans l’après-midi du 30 juin 1944, les corps des 27 fusillés furent amenés au cimetière de La Chauvinière à Nantes où ils furent inhumés de manière anonyme. Les tombes furent rapidement jonchées de fleurs, un drapeau français flottait au centre et deux petites affiches étaient apposées avec le texte suivant : "Camarades, dormez en paix, bientôt vous serez vengés" "Morts pour que la France vive."
Armand Gicqueau a été reconnu « Mort pour la France » le 19 février 1945 par le secrétariat général aux Anciens Combattants, il fut homologué interné résistant (DIR) et FFI ; il reçut la Médaille de la Résistance par décret du 2 septembre 1959, JO du 13 septembre 1959.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative du maquis à Saffré, dans l’oratoire construit auprès du monument commémoratif.
SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty), AC 21 P 455 336. — SHD Vincennes GR 16 P 254698 (nc). — Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J 3, 1694 W 18, 1623 W 51. — État civil. — Mémorial GenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes.
Julien Lucchini, Annie Pennetier
