Né le 10 janvier 1893 à Gorka (Pologne), fusillé comme otage le 22 octobre 1941 au terrain du Bêle à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; chauffeur de four ; militant communiste.

Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Cliché AP-CP
Fils de Martin Ignasiak et de Catherine Nadolna, décédés, Léon Ignasiak, veuf d’Antonina Sklepik, s’était marié en secondes noces avec Stanislawa Flok, cultivatrice. Il était chauffeur de four aux Forges et vivait à Saint-Herblain (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).
Militant communiste, et syndicaliste CGT, il fut arrêté pour ce motif à Saint-Herblain par la police française, et incarcéré à la prison de Nantes. Les autorités allemandes le désignèrent alors comme otage, et le fusillèrent comme tel le 22 octobre 1941, en représailles au meurtre de Karl Hotz.
Son nom figure sur la plaque commémorative des fusillés de Nantes.
Sa tombe figure au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée le 6 janvier 2011.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

Version imprimable