Né le 29 septembre 1919 à Bannalec (Finistère), fusillé le 5 avril 1944 à Quimper (Finistère) ; mécanicien ; résistant, membre des FTPF et du Front national.

Célibataire, Jean Le Gac exerçait la profession de mécanicien à Bannalec.
Membre du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France depuis le mois d’août 1943, Jean Le Gac faisait partie, avec son frère cadet Louis, de la compagnie FTP de Bannalec qui sabota le 11 novembre 1943 une ligne téléphonique à la gare de Bannalec. Le groupe, surpris par les Allemands au moment où il tentait de saboter un train de munitions, fut arrêté.
Incarcéré à la maison d’arrêt de Quimper du 11 novembre 1943 au 5 avril 1944, il fut jugé et condamné à la peine de mort le 28 mars 1944 par le tribunal militaire allemand de la Feldkommandantur (FK 752) de Quimper pour « acte de sabotage sur ligne téléphonique ». Jean Le Gac a été fusillé par les Allemands le 5 avril 1944 à Penhars en Quimper.
_Eugène Louis Cadic, son frère Louis Le Gac, Pierre Pendélio et Michel Yvonnou ont été fusillés dans la même affaire.
Après son exécution, il fut inhumé avec son frère Louis à Pouldergat (Finistère) par les autorités allemandes.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty), AC 21 P 589986, B VIII 5 ; Dossier Pierre Pendélio 21P 129454. – Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 354518. — Arch. Municipales, Quimper, fonds Alain Le Grand, 22 J 210. — J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés (1940-1944), op. cit.

Alain Prigent, Serge Tilly

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