Né le 20 août 1902 à Sains-du-Nord (Nord), fusillé le 1er avril 1942 à Amiens (Somme) suite à une condamnation à mort ; artisan cimentier ; résistant au sein des FTPF.

Fils de Célestin Magnier, manouvrier, et de Victorine Gallet, ouvrière de filature, Victor Magnier s’était marié le 24 décembre 1926 à Amiens avec Louise Deneuderre, le couple n’avait pas d’enfants. Prisonnier de guerre en juin 1940, il fut libéré en décembre. De retour à Amiens, chemin de l’Épinette (actuelle rue des quatre Lemaire), il reprit son activité d’artisan cimentier. Ayant rejoint les rangs des FTPF, il fut arrêté le 6 février 1942 à Amiens, par les autorités allemandes, pour propagande communiste. Résistant depuis février 1942 dans l’Amiénois, il distribuait en effet des tracts communistes. Son arrestation fut le résultat de sa dénonciation par Georges Barlier aux autorités allemandes.
Interné à la prison d’Amiens, Magnier fut déféré le 25 mars 1942 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamné à mort. Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 1er avril 1942 dans la citadelle, à 17 heures.
Sources

SOURCES : AVCC, SHD, Caen (Notes Thomas Pouty). — État civil en ligne cote 3 E 10928, vue 190. — Notes de Philipe Pauchet.

Frédéric Stévenot

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