Né le 18 février 1888 à Besné (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé, par condamnation au le 20 février 1942 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), au terrain du Bêle ; cultivateur.

Fils de Jean Lemée et de Jeanne, Marie Maillard, cultivateurs, Ephrem Lemée était également agriculteur à Besné. Il était marié à Alphonsine, Marie- Thérèse Lemée.
Il fut arrêté par les autorités allemandes pour « détention illégale d’explosifs ». Son dossier, peu étoffé, laisse à penser qu’Ephrem Lemée n’était mêlé à aucun groupe de résistance et que les explosifs que l’on trouva à son domicile étaient destinés à une utilisation forestière ou agricole.
Incarcéré à la prison de Nantes, Ephrem Lemée fut condamné à mort le 16 février 1942 par le tribunal Bezirk Chef. B d’Angers à Nantes, et fusillé quatre jours plus tard par les autorités allemandes.
Deux plaques commémoratives portent son nom : l’une à Besné, l’autre à Nantes.
Il fut déclaré Mort pour la France le 19 février 1945.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, Nantes, 2001. — Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

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