Né le 31 mai 1920 à Bouguenais (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé, par condamnation, le 20 février 1942 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; peintre en bâtiment ; résistant membre du réseau Libération-Nord.

Fils de Joseph, Marie Legrand, ajusteur, et de Marie, Fernande Patillon, ménagère, Roger Legrand, peintre en bâtiment, vivait à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) 5 rue Michelet, et était célibataire.
Résistant, Roger Legrand était membre du réseau Libération-Nord, au sein duquel il était en charge de la diffusion et de la presse. Le 12 novembre 1941, il fut arrêté par les autorités allemandes et condamné une première fois à trois ans de travaux forcés par le Tribunal militaire de Nantes puis en deuxième jugement par le Bezirk.Chef.B Angers en déplacement à Nantes, à la peine de mort le 16 février 1942 pour "détention d’armes et d’explosifs". Il y eut une intervention en sa faveur le 18 février, sans résultat.
Son dossier aux archives de la DAVCC mentionne un rapport de 1965 qui évoque quant à lui des « menaces contre un soldat allemand ». Roger Legrand, incarcéré la prison de Nantes, aurait été désigné comme otage par les autorités allemandes selon la liste S. mais on peut penser qu’il s’agit d’une erreur et c’est bien comme condamné à mort que les troupes allemandes le fusillèrent le 20 février 1942 à Nantes. Il était âgé de 21 ans.
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative aux fusillés à Nantes.
Il a été déclaré Mort pour la France le 19 février 1945.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J, 270 W 478. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, Nantes, 2001. — État civil.

Julien Lucchini, Claude Pennetier

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