LE MOAL André, Francis, Marcel
Né le 27 novembre 1923 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé comme otage le 22 octobre 1941 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; chaudronnier.
Fils d’Alain Le Moal, docker puis cheminot, et de Marie Anne Postic, ménagère, et garde-barrière, famille qui avait quitté son Finistère natal au lendemains de la Première Guerre mondiale pour Saint-Nazaire, André Le Moal, chaudronnier vivant à Saint-Nazaire, semble n’avoir été membre d’aucun parti ni réseau de résistance. Néanmoins, ses parents et son frère étaient tous trois militants communistes et André Le Moal fut, selon le témoignage de sa belle-sœur, un lecteur de l’Humanité et un communiste de coeur. Sa carte d’identité le décrit comme des taille moyenne, les cheveux câtains foncés, les yeux marrons et le teint mat.
Le 7 juillet, il fut arrêté, de même que son frère, lors d’une rixe avec un soldat allemand dans une foire. La Feldgendarmerie l’emmena pour « manifestations germanophobe et violence contre des soldats allemands » et André Le Moal fut incarcéré à la prison Lafayette de Nantes.
Si son frère Marcel fut libéré le jour même, André Le Moal fut condamné à trois ans de prison par le tribunal militaire allemand de Nantes et désigné comme otage par les autorités allemandes, qui le fusillèrent comme tel le 22 octobre 1941 au terrain du Bêle, à Nantes, en représailles à l’exécution du lieutenant-colonel Hotz.
Inhumé dans un premier temps avec cinq autres otages au cimetière de Haute-Goulaine, André Le Moal repose désormais au carré militaire du cimetière de la Chauvinière, à Nantes. Son nom figure sur plusieurs plaques commémoratives et monuments aux morts nantais.
La famille aurait refusé que l’impasse, dans laquelle figure la maison familiale, soit rebaptisée à son nom.
Le 7 juillet, il fut arrêté, de même que son frère, lors d’une rixe avec un soldat allemand dans une foire. La Feldgendarmerie l’emmena pour « manifestations germanophobe et violence contre des soldats allemands » et André Le Moal fut incarcéré à la prison Lafayette de Nantes.
Si son frère Marcel fut libéré le jour même, André Le Moal fut condamné à trois ans de prison par le tribunal militaire allemand de Nantes et désigné comme otage par les autorités allemandes, qui le fusillèrent comme tel le 22 octobre 1941 au terrain du Bêle, à Nantes, en représailles à l’exécution du lieutenant-colonel Hotz.
Inhumé dans un premier temps avec cinq autres otages au cimetière de Haute-Goulaine, André Le Moal repose désormais au carré militaire du cimetière de la Chauvinière, à Nantes. Son nom figure sur plusieurs plaques commémoratives et monuments aux morts nantais.
La famille aurait refusé que l’impasse, dans laquelle figure la maison familiale, soit rebaptisée à son nom.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – Dominique Bloyet, Presse-Océan. – Dominique Bloyet, Étienne Gasche, Jeunes résistants en Loire-Atlantique, Coiffard libraire éditeur, 2014. — État civil.
Julien Lucchini, Annie Pennetier