Né le 2 décembre 1910 à Somain (Nord), fusillé le 18 juin 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mineur ; militant communiste dans la clandestinité ; résistant ; déporté.

Fils de Jean-Baptiste Bouhour, mineur, et de Célina Coquelle, ménagère, Émile Bouhour, mineur vivant à Somain, militait au Parti communiste clandestin. En raison de ses activités militantes, il fut arrêté le 18 septembre 1942 à Somain par la gendarmerie française. Jugé, il fut condamné par le Gouvernement militaire en France à dix ans de travaux forcés et déporté en Allemagne.
Après l’avoir rappelé en France, la Section spéciale de Paris le condamna, cette fois, à mort, pour « activité en faveur de l’ennemi ». Émile Bouhour a été fusillé le 18 juin 1943 au Mont-Valérien avec Alexandre Bisiaux et Jean-Baptiste Fievet.
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de Somain.
Il fut déclaré « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 4 (Notes Thomas Pouty). – État civil. —MémorialGenweb.

Julien Lucchini

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