Né le 24 août 1917 à Saint-Marc (Finistère), fusillé le 30 décembre 1942 à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; ajusteur monteur et conducteur d’autorail à la SNCF ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS), du Front national et des FTPF à Fougères (Ille-et-Vilaine).

Jean Jaffres fut orphelin de la guerre 1914-1918 et pupille de la Nation.
Marié et père d’un enfant, il résidait à Rennes (Ille-et-Vilaine) au 10 rue Pierre-Martin.
Résistant, Jean Jaffres fit de la propagande et participa à des actions de récupération d’armes, à des attentats dont celui d’une rame de 87 wagons de transport allemand en gare de Rennes.
Il fut arrêté le 22 septembre 1942 à Rennes par la Sipo-SD pour « actes de franc-tireur » et emprisonné à la prison Jacques-Cartier de Rennes.
Condamné à mort le 22 décembre 1942 par le tribunal militaire allemand de Rennes (FK 748), Jean Jaffres a été fusillé le 30 décembre 1942 à Saint-Jacques-de-la-Lande
Lieu d’exécution : La Maltière, Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Renée Thouanel (sous la dir.), La Maltière (1940-1944), Éd. Mairie de Saint-Jacques-de-la-Lande, 2013.

Delphine Leneveu

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