Né le 20 juillet 1897 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), fusillé le 18 septembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; sellier ; membre du Parti communiste clandestin ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS) et du Front national.

Fils de Charles Gandon, employé des chemins de fer et de Marie Lefebvre, confectionneuse, Raymond Gandon se maria le 10 septembre 1921 à Rouen avec Léonie Letout. Le couple eut un enfant.
Raymond Gandon fut incorporé le 10 août 1916 au 283e Régiment d’artillerie lourde, il fut téléphoniste, il reçut la croix de guerre avec citations et il fut démobilisé le 3 octobre 1919.
Raymond Gandon résidait à Argenteuil (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) lorsqu’il entra dans la Résistance dans le cadre de l’OS au mois de juillet 1941 comme responsable technique (agent P2). Il fut arrêté le 20 août 1941 à Argenteuil par la police française pour « manifestation communiste dirigée contre l’armée allemande, intelligence avec l’ennemi et propagande communiste ». Il semblerait qu’il fut arrêté avec deux autres camarades, Émile Giraud et Éric Texier, suite à la découverte, chez l’un d’entre eux, de matériel clandestin d’imprimerie ainsi que de plusieurs centaines de tracts et de livres. Il fut emprisonné à la prison du Cherche-Midi à Paris (VIe arr.).
Le 11 septembre 1941, en première instance, le tribunal militaire allemand FK 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine), le condamna à cinq années de prison. Mais, en seconde instance, le Bezirk .Chef.A de Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise, Yvelines) le condamna à mort.
Raymond Gandon a été fusillé le 18 septembre 1941 au Mont-Valérien avec Éric Texier. Émile Giraud fut déporté à Mauthausen.
Raymond Gandon fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 18 septembre 1941 division 47, ligne 2, n° 81 puis transféré le 13 janvier 1945 à Argenteuil..
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants, et il fut homologué FFI à titre posthume.
Son nom est gravé sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien et sur le monument aux morts du cimetière communal de la rue de Calais à Argenteuil. De plus son nom est inscrit sur le mémorial de la prison du Cherche-Midi de Paris, installé à l’entrée du cimetière de Créteil (Val-de-Marne) après la destruction de la prison.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty), AC 21 P 453 350. — SHD Vincennes, GR 16P 241620 (nc). — Site Internet Mémoire des hommes. — MémorialGenweb. — Site Les Français libres. — Site Filae. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Delphine Leneveu, Annie Pennetier

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