Né le 15 octobre 1917 à La Bonneville-sur-Iton (Eure), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; militant communiste.

Jean-Louis Maréchal, célibataire, manœuvre, demeurait en dernier lieu à La Bonneville-sur-Iton, bourg proche d’Évreux. Il fut arrêté par la gendarmerie française pour activité communiste le 27 mars 1942, trois jours après le terrassier Emmanuel Thépault d’Aulnay-sur-Iton.
Jean-Louis Maréchal fut (avec E. Thépault), jugé par le tribunal militaire FK 517 d’Évreux le 9 mai 1942. Leur condamnation à mort à Évreux fut différée par les autorités allemandes. Les deux hommes, transférés au fort de Romainville, rejoignirent le contingent d’otages communistes et notamment l’Ebroïcien Noël David arrêté avec Aubergier depuis février 1942 dans le cadre de l’affaire Pican-Cadras.
Jean-Louis Maréchal a été fusillé au Mont-Valérien le 21 septembre 1942 parmi plus de cent otages communistes ou juifs tués le même jour dans l’ensemble de la zone occupée. Son corps a été incinéré et l’urne demeure au cimetière de Thiais (Val-de-Marne).
Ce jour de 1942 reste un record absolu pour l’exécution de masse d’otages par fusillade pendant l’Occupation.
Après cette date du 21 septembre 1942, les autorités allemandes furent amenées à revoir leur politique des otages (devenue contre-productive pour l’occupant) en donnant dorénavant la priorité à la déportation jugée plus anonyme des prisonniers politiques en Allemagne.
Sources

SOURCES : Archives de France. Cotes des fusillés : Thépault, Maréchal. – J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés (1940-1944), op. cit.

Jean-Paul Nicolas

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