Né le 25 décembre 1879 à Flavigny-sur-Moselle (Meurthe-et-Moselle), fusillé comme otage le 12 mai 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; journalier agricole.

Fils de Joseph et de Marie, née Jacquet, René Declé combattit lors de la guerre de 1914-1918 et fut blessé. Il épousa Reine Salomon en 1917 à Bergerac. Le couple habita 69 rue de Seine à Vitry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). Séparé de sa femme, René Declé vivait 2 rue Chaudet à La Bretonnière, commune de Saint-Germain-lès-Arpajon (Seine-et-Oise, Essonne).
Arrêté le 4 septembre 1940 par les autorités allemandes pour « détention d’armes », il fut incarcéré à la prison du Cherche-Midi à Paris (VIe arr.). Il comparut le 22 août 1941 devant le tribunal de la Feldkommandantur 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) qui le condamna à deux ans et demi de réclusion. Transféré le 4 septembre 1941 à la prison de Villeneuve-Saint-Georges (Seine, Val-de-Marne), puis le 8 mai 1942 à Fresnes, il fut passé par les armes le 12 mai à 9 h 10 au Mont-Valérien.
Il fut inhumé au cimetière de La Garenne-Colombes (Seine, Hauts-de-Seine). Le ministère des Anciens Combattants lui attribua la mention « Mort pour la France » le 20 mai 1946. Son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Germain-lès-Arpajon où une rue porte son nom.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 77W 2242. – DAVCC, Caen, otage-B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb.

Daniel Grason

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