PANTIN Aimé, Bénoni, Jean
Né le 14 février 1911 à Notre-Dame-de-l’Isle (Eure), fusillé le 21 avril 1941 dans son village natal ; résistant.
Le fils Aimé Pantin et son père Bénoni Pantin habitaient un village du Vexin proche de Vernon : Pressagny-le-Val (Eure).
Cyrille Guerlédan, Bénoni et Aimé Pantin (père et fils) tirèrent sur des parachutistes allemands à leur arrivée en juin 1940 dans le Vexin. Ce premier acte de résistance enregistré dans l’Eure (pendant la défaite), se solda par la mort d’un motocycliste allemand. Le 18 juin 1940, les trois hommes furent arrêtés mais s’échappèrent à la faveur d’un mitraillage sur la route durant leur transfert à Évreux. Après leur évasion, ils regagnèrent leur bourg.
Ce n’est que plusieurs mois après que les autorités allemandes les arrêtèrent à nouveau, le 15 février 1941. Par jugement du tribunal militaire FK 753 réuni à Évreux, Aimé Pantin fut condamné à mort comme « franc-tireur » avec son père et Cyrille Guerlédan le 17 avril 1941. Les trois hommes furent fusillés le 21 avril 1941 dans leur village de Notre-Dame-de-l’Isle où on les transféra spécialement depuis leur prison d’Évreux probablement pour montrer l’exemple à la population.
Cyrille Guerlédan, Bénoni et Aimé Pantin (père et fils) tirèrent sur des parachutistes allemands à leur arrivée en juin 1940 dans le Vexin. Ce premier acte de résistance enregistré dans l’Eure (pendant la défaite), se solda par la mort d’un motocycliste allemand. Le 18 juin 1940, les trois hommes furent arrêtés mais s’échappèrent à la faveur d’un mitraillage sur la route durant leur transfert à Évreux. Après leur évasion, ils regagnèrent leur bourg.
Ce n’est que plusieurs mois après que les autorités allemandes les arrêtèrent à nouveau, le 15 février 1941. Par jugement du tribunal militaire FK 753 réuni à Évreux, Aimé Pantin fut condamné à mort comme « franc-tireur » avec son père et Cyrille Guerlédan le 17 avril 1941. Les trois hommes furent fusillés le 21 avril 1941 dans leur village de Notre-Dame-de-l’Isle où on les transféra spécialement depuis leur prison d’Évreux probablement pour montrer l’exemple à la population.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Julien Papp, La Résistance dans l’Eure, Edition Sapin d’or à Epinal. – J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés (1940-1944), op. cit.
Jean-Paul Nicolas
