POTIER Raymond
Né le 17 avril 1914 à Saint-Georges-de-Reintembault (Ille-et-Vilaine), fusillé le 1er octobre 1942 à Saint-Lô (Manche) ; ouvrier ; résistant, membre du Front national.
Marié et père de cinq enfants, Raymond Potier résidait à Équeurdreville (Manche).
Militant du Parti communiste, il participa à partir d’avril-mai 1941 à des réunions clandestines de militants au domicile de Pierre Vastel en compagnie, entre autres, de Léon Lecrès, Lucien Matelot, André Colas et Auguste Livory. Ils formèrent ensemble le groupe Valmy. Ce groupe s’intègra, après l’attaque contre l’Union soviétique le 22 juin 1941, au sein du Front national en développement.
Après la vague d’arrestations contre les dirigeants du mouvement en février 1942, des triangles de résistants furent constitués pour limiter l’ampleur des rafles. Raymond Potier prit la tête d’un triangle. Sa mission principale fut d’intensifier le recrutement et diffuser les feuilles clandestines.
Son action fut brutalement stoppée avec la terrible rafle de juillet 1942 qui décapita le mouvement. Raymond Potier, averti, se réfugia à Saint-Jean-de-la-Rivière mais les policiers français retrouvèrent sa trace.
Suite à une enquête menée par la police allemande, il fut arrêté le 6 juillet 1942 à Saint-Georges-la-Rivière (Manche) par la Sipo-SD pour « détention d’explosifs et menées terroristes » en compagnie de sa femme et la famille Delacour : son beau-frère Lucien, ses beaux-parents Albert et Jeanne. Il fut ensuite emprisonné à Cherbourg (Manche), puis à Saint-Lô.
Condamné à mort le 18 septembre 1942 par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722), Raymond Potier a été fusillé le 1er octobre 1942 à Saint-Lô.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Saint-Lô et Saint James.
Militant du Parti communiste, il participa à partir d’avril-mai 1941 à des réunions clandestines de militants au domicile de Pierre Vastel en compagnie, entre autres, de Léon Lecrès, Lucien Matelot, André Colas et Auguste Livory. Ils formèrent ensemble le groupe Valmy. Ce groupe s’intègra, après l’attaque contre l’Union soviétique le 22 juin 1941, au sein du Front national en développement.
Après la vague d’arrestations contre les dirigeants du mouvement en février 1942, des triangles de résistants furent constitués pour limiter l’ampleur des rafles. Raymond Potier prit la tête d’un triangle. Sa mission principale fut d’intensifier le recrutement et diffuser les feuilles clandestines.
Son action fut brutalement stoppée avec la terrible rafle de juillet 1942 qui décapita le mouvement. Raymond Potier, averti, se réfugia à Saint-Jean-de-la-Rivière mais les policiers français retrouvèrent sa trace.
Suite à une enquête menée par la police allemande, il fut arrêté le 6 juillet 1942 à Saint-Georges-la-Rivière (Manche) par la Sipo-SD pour « détention d’explosifs et menées terroristes » en compagnie de sa femme et la famille Delacour : son beau-frère Lucien, ses beaux-parents Albert et Jeanne. Il fut ensuite emprisonné à Cherbourg (Manche), puis à Saint-Lô.
Condamné à mort le 18 septembre 1942 par le tribunal militaire allemand de Saint-Lô (FK 722), Raymond Potier a été fusillé le 1er octobre 1942 à Saint-Lô.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Saint-Lô et Saint James.
Sources
SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).— DVD AERI La résistance dans la Manche.— Notes M.Boivin.— Genweb (consultation le 05-03-2019).
Cédric Neveu
