MICHEL Jean, Léon, Georges
Né le 9 décembre 1922 à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; lycéen ; résistant gaulliste, membre du réseau Alliance de la Jeunesse.
Fils de Léon Michel et de Marie-Louise Rondeau, tous deux commerçants, Jean Michel était élève du lycée Longchamps (aujourd’hui lycée Montesquieu), de Bordeaux (Gironde). Il vivait avec ses parents rue Judaïque, à Bordeaux.
Résistant gaulliste, il était membre du réseau Alliance de la Jeunesse. Dans ce cadre, il communiquait des renseignements à Londres par le biais du réseau Auriac. Arrêté avec Louis Guichard, le 9 janvier 1941 à Bordeaux, par la police française, il fut condamné à un an de réclusion par le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux et incarcéré au fort du Hâ.
Désigné comme otage par les autorités allemandes, Jean Michel a été fusillé comme tel le 24 octobre 1941 au camp de Souge, en représailles au meurtre de Hans Reimers `conseiller d’administration militaire’’ de la Feldkommandantur [chef du service de recrutement des travailleurs français] le 21 octobre à Nantes.
Son nom figure sur le mémorial du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale de Lacanau (Gironde).
Résistant gaulliste, il était membre du réseau Alliance de la Jeunesse. Dans ce cadre, il communiquait des renseignements à Londres par le biais du réseau Auriac. Arrêté avec Louis Guichard, le 9 janvier 1941 à Bordeaux, par la police française, il fut condamné à un an de réclusion par le tribunal militaire allemand FK 529 de Bordeaux et incarcéré au fort du Hâ.
Désigné comme otage par les autorités allemandes, Jean Michel a été fusillé comme tel le 24 octobre 1941 au camp de Souge, en représailles au meurtre de Hans Reimers `conseiller d’administration militaire’’ de la Feldkommandantur [chef du service de recrutement des travailleurs français] le 21 octobre à Nantes.
Son nom figure sur le mémorial du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur le monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale de Lacanau (Gironde).
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.
Julien Lucchini