Né le 25 novembre 1918 à Pino (Corse), fusillé le 2 juillet 1943 à Bastia (Corse,Haute-Corse) suite à une condamnation à mort par le tribunal militaire italien de la VIIe Armée ; agriculteur ; militant communiste et résistant.

Fils d’Anastasio et de Lucia Franceschi, résidant à Sartène, marié, analphabète, Antoine Croce était paysan non propriétaire. Militant communiste, il aurait participé à une embuscade le 24 mai 1943, à Roccapina, non loin de Sartène. Au cours de l’embuscade, un vice-brigadier des carabiniers royaux fut tué et un bersagliero (militaire de l’armée de terre italienne) blessé.
Antoine Croce a été condamné à mort le 30 juin par le tribunal militaire italien de la VIIe Armée siégeant à Bastia, premier jour où ce tribunal prononça des sentences de mort. Antoine Croce a été fusillé le 2 juillet 1943 à 5 h 15.
Son nom est inscrit sur les monuments de Bastia ( Haute-Corse) et de Canari et sur le Livre d’Or de la résistance de Sartène ( Corse-du-Sud) . Une rue honore sa mémoire à Sartène et Bastia.
Sources

SOURCES : Stato Maggiore Esercito, Ufficio Storico, Roma. tribunale militare di GuerradellVII corpo d’Armata. Sentenze. (26 mars 1943-28 août 1943). – Sias Virginio, Il controspionaggio italiano in Sardegna e Corsica – 1943, Oristano, editrice S’Alvure di S. Pulisci, 1991.— MemorialGenweb.

Hélène Chaubin

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