Né le 16 novembre 1898 à Bonny-sur-Loire (Loiret), fusillé le 3 février 1942 à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) ; puisatier.

Fils d’un cultivateur, marié en 1924, père de deux enfants et demeurant à Gien (Loiret), Charles Langelé y fut arrêté en juillet 1941 par la police française, pour « détention illégale de cheddite, d’explosifs, de détonateurs et matériel militaire ». Il purgeait alors une peine de sept mois à la maison d’arrêt de Sens (Yonne), pour vol, outrage à magistrat, rébellion et bris de clôture, et une perquisition fut menée à son domicile. Il ne semble pas qu’il ait appartenu à un réseau de résistants.
Interné à la prison d’Orléans (Loiret) puis à celle de Sens (à partir du 5 novembre 1941), il revint à Orléans le 25 janvier 1942. Charles Langelé fut alors déféré devant le tribunal militaire allemand FK 589 de la ville, qui le condamna à mort le 30 janvier 1942. Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 3 février suivant, à Saint-Jean-de-la-Ruelle.
La Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés (DGTO) était intervenue le 2 février 1942, en vain.
Il fut déclaré « Mort pour la France » en 1946.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VII, 0168 ; B VIII dossier 3 ; Liste S 1744, réf. 82/42 (Notes Thomas Pouty). – État civil.

Frédéric Stévenot

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