Né le 5 novembre 1920 à Paris (VIe arr.), fusillé comme otage le 9 mai 1942 à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) ; mécanicien ajusteur ; membre du Parti communiste clandestin.

Fils d’un maçon et d’une couturière, marié et demeurant à Saint-Romain-sur-Cher, Pierre Mandard y fut arrêté le 5 août 1941 par la police française, comme membre d’une organisation communiste clandestine et pour propagande en sa faveur. Au début du mois, de nombreuses distributions de tracts eurent lieu à Blois et dans le sud du département. Une enquête conduisit à l’arrestation de onze personnes, dont André Murzeau.
Pierre Mandard fut interné à la prison de Blois (Loir-et-Cher), puis à celle de Poissy (Seine-et-Oise, Yvelines) à partir du 15 septembre. Le 4 mai 1942, on le transféra à Orléans comme otage, après l’attentat de Romorantin (Loir-et-Cher) du 30 avril 1942, qui toucha deux soldats allemands (et un officier, semble-t-il). Un peloton d’exécution allemand le fusilla le 5 mai (7 heures), à Saint-Jean-de-la-Ruelle, en compagnie de Roger Morand et Maurice Page.
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen, B VII, 0124 ; B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty).

Frédéric Stévenot

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