Né le 13 septembre 1913 à Dijon (Côte-d’Or), fusillé après condamnation à mort le 27 juin 1944 à Dijon ; ouvrier boulanger ; résistant FTPF.

Tombe de Bernard Chevrier au cimetière des Péjoces à Dijon - photo Jean-Louis Ponnavoy
Tombe de Bernard Chevrier au cimetière des Péjoces à Dijon - photo Jean-Louis Ponnavoy
Fils de Paul Chevrier, bijoutier, et de Marie Louise Poulet, sans profession, Bernard Chevrier domicilié à Dijon, s’était marié le 24 août 1939 à Nogent-en-Bassigny (Haute-Marne) avec Jeanne Renard et était père de trois enfants. Il exerçait à Dijon la profession d’ouvrier boulanger. Depuis décembre 1943, il était membre du groupe de sabotage « Joseph » des usines Pétolat (matériel ferroviaire). Ce groupe était rattaché aux FTPF, organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France, mouvement de résistance communiste.
Arrêté le 14 mars 1944 à Dijon par la Sipo-SD suite à la découverte d’un sabotage sur les transformateurs dans cette usine, incarcéré à Dijon, il fut condamné à mort le 26 juin 1944 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé le lendemain à 06 h 01. Il fut inhumé à Dijon dans le carré des fusillés du cimetière communal, où il repose depuis lors (carré 6, tombe 20).
Il obtint la mention mort pour la France et son nom est inscrit à Dijon sur le mur des Fusillés.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Mémorial GenWeb. — État civil.

Dominique Tantin

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