Né le 16 septembre 1923 à Bonn (Allemagne), fusillé le 27 juin 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; chaudronnier ; résistant au sein des FTPF.

Fils de Jules Colin, manœuvre et de Louise Françoise Élise Bouraux, sans profession, Marcel Colin,de nationalité française, célibataire était domicilié 13 rue Clément-Jeannin à Dijon. Marcel Colin était depuis février 1944 membre du groupe de sabotage Joseph des usines Pétolat (matériel ferroviaire). Ce groupe était rattaché aux FTPF, organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France, mouvement de résistance communiste.
Il fut arrêté à Dijon le 3 mars 1944 par les autorités allemandes et/ou des auxiliaires français, peut-être des miliciens du groupe Ducas à la suite de plusieurs sabotages dont celui des usines Pétolat sur les transformateurs.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 4 juin 1946.
Emprisonné à Dijon, il fut condamné à mort le 26 juin 1944 par le tribunal militaire FK 669 de Dijon puis fusillé au stand de tir de Montmuzard,le lendemain à 6h01 avec son frère René membre du même groupe arrêté le 26 février et sept autres résistants.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Côte-d’Or.— État civil.

Dominique Tantin

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