Né le 10 septembre 1922 à La Villeneuve (aujourd’hui Clux-Villeneuve, Saône-et-Loire), fusillé le 18 février 1941 à Dijon (Côte-d’Or) ; domestique de ferme.

Fils de Isidore Cornot et de Claudine Dyon, cultivateurs, Robert Cornot, célibataire, était domicilié à Mont-lès-Seurre (Saône-et-Loire). Il y fut arrêté le 9 décembre 1940 par deux brigades de la gendarmerie française de Chalon-sur-Saône. Il avait bloqué un signal de la SNCF en position voie libre le 8 décembre vers 17 heures à la gare de Seurre sans provoquer d’accident. Il passa aussitôt aux aveux devant les gendarmes qui le remirent à la Kommandantur de Seurre.
Incarcéré à la prison de Dijon, il fut condamné à mort pour « sabotage du trafic de voie ferrée » le 5 février 1941 par le tribunal militaire FK 599 de Dijon et fusillé seul le 18 février 1942, à 12h25, au stand de tir de Montmuzard à Dijon. Il fut inhumé au cimetière des Péjoces de cette même ville.
Son nom figure sur le Mur des 126 fusillés de Dijon ainsi que sur le monument aux morts de son lieu de naissance. Il fut reconnu Mort pour la France.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch.Dép.Côte-d’Or 1630W167. – Notes de Charles Gutierrez. – Mémorial GenWeb. — État civil.

Dominique Tantin

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