Né le 1er mars 1913 à Gigny (Yonne), fusillé par les Allemands le 13 janvier 1942 après condamnation à mort, à Dijon (Côte-d’Or) ; homme d’équipe à la SNCF.

Domicilié à Villotte-sur-Seine (Côte-d’Or), René Dufour était cantonnier à la SNCF, à Verrey-sous-Salmaise (Côte-d’Or). Il était marié et père de deux enfants de 18 et 6 mois. Il fut mobilisé en 1939 et cité à l’ordre du régiment avec attibution de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Il fut arrêté le 15 décembre 1941 après une perquisition de son domicile et emprisonné à Dijon. La SNCF intervint en sa faveur le 26 décembre 1941 mais sans succès.
Il fut condamné à mort le 9 janvier 1942 pour « détention illégale d’armes de guerre » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé au champ de tir de Montmuzard, le 16 janvier 1942 avec Henri Geiger, René Levavasseur et Léon Chanut.
Inhumé dans le Carré des patriotes fusillés du cimetière de Dijon, son nom est gravé sur le Mur des fusillés (126 noms) de la ville et sur le monument aux morts de sa commune Villotte-sur-Seine ainsi que sur la plaque commémorative en gare de Les Laumes-Alésia (Côte-d’Or).
La SNCF attribua en soutien à sa famille un poste de garde-barrière auxiliaire à son épouse, au passage à niveau 59, à Semur-en-Auxois (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Stéphane Robine dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial.— Mémorial GenWeb.

Dominique Tantin

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