GOUGEOT Marcel, Henri
Né le 2 janvier 1923 à Fénay (Côte-d’Or), fusillé le 1er mars 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; ouvrier agricole ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Célibataire, Marcel Gougeot était domicilié à Velars-sur-Ouche (Côte-d’Or).
Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit le maquis de Villy-en-Auxois (Côte-d’Or) où il fut incorporé en octobre 1943 à la compagnie Vercingétorix, aussi dénommée Groupe Bernard-Vercingétorix. Maurice Menestrier précise : « Le groupe de résistants de Villy (onze réguliers) [prit le nom de Jean Schellnenberger, âgé de 19 ans, fusillé à Dijon le 7 mars 1942] alors que le groupe de maquisards près de Villy était le groupe Guynemer (40 hommes) faisant partie de la compagnie Vercingétorix (160 hommes en tout), répartie au long de la vallée de l’Oze depuis Alise-Sainte-Reine jusqu’à Blaisy et deux groupes (30 personnes) à Dijon. Ces hommes exécutaient des sabotages de la voie ferrée et de ses matériels roulants ou fixes ainsi que des lignes électriques ou téléphoniques depuis 1943, ralliés aux FTP, dissimulés sous une fausse identité pour éviter des représailles éventuelles envers leurs proches. » Albert Chauchard, dit Perret, était l’un des chefs du maquis.
Il fut arrêté 18 février 1944 à Velars-sur-Ouche par les autorités allemandes dans le cadre de l’affaire Werner. Au cours d’une opération organisée par Chauchard, le major Werner, un officier supérieur de la police allemande appartenant à l’Ordnungspolizei (Orpo), la police d’ordre de Dijon, fut blessé et capturé par les membres de ce maquis le 28 janvier 1944 sur la nationale 5, à Pont-de-Pany (Côte-d’Or), au passage à niveau. « Le 30 janvier, la Gestapo fouille la région, annonce des représailles, offre des récompenses pour des renseignements, mais personne ne parle. [...] Perret décide la dissolution du maquis et demande à chacun de se débrouiller seul. Un conseil de guerre, se réunissant à Écorsaint, décide, faute d’autre solution, d’exécuter le major et de faire disparaître son corps » (Maurice Menestrier).
Les victimes des représailles allemandes furent nombreuses, avec le soutien de gestapistes français. Arrestations, exécutions et déportations se succèdent. À Dijon, treize exécutions eurent lieu le 1er mars 1944. À l’instar de ses camarades, Marcel Gougeot fut condamné à mort le 29 février 1944 dans la salle des États de la mairie de Dijon (procès des Quinze Patriotes de l’Auxois) pour « terrorisme – activité de franc-tireur » par le SS und Polizeigericht Paris, le tribunal parisien de la SS siégeant à Dijon, et fusillé le lendemain au parc de Montmuzard.
Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit le maquis de Villy-en-Auxois (Côte-d’Or) où il fut incorporé en octobre 1943 à la compagnie Vercingétorix, aussi dénommée Groupe Bernard-Vercingétorix. Maurice Menestrier précise : « Le groupe de résistants de Villy (onze réguliers) [prit le nom de Jean Schellnenberger, âgé de 19 ans, fusillé à Dijon le 7 mars 1942] alors que le groupe de maquisards près de Villy était le groupe Guynemer (40 hommes) faisant partie de la compagnie Vercingétorix (160 hommes en tout), répartie au long de la vallée de l’Oze depuis Alise-Sainte-Reine jusqu’à Blaisy et deux groupes (30 personnes) à Dijon. Ces hommes exécutaient des sabotages de la voie ferrée et de ses matériels roulants ou fixes ainsi que des lignes électriques ou téléphoniques depuis 1943, ralliés aux FTP, dissimulés sous une fausse identité pour éviter des représailles éventuelles envers leurs proches. » Albert Chauchard, dit Perret, était l’un des chefs du maquis.
Il fut arrêté 18 février 1944 à Velars-sur-Ouche par les autorités allemandes dans le cadre de l’affaire Werner. Au cours d’une opération organisée par Chauchard, le major Werner, un officier supérieur de la police allemande appartenant à l’Ordnungspolizei (Orpo), la police d’ordre de Dijon, fut blessé et capturé par les membres de ce maquis le 28 janvier 1944 sur la nationale 5, à Pont-de-Pany (Côte-d’Or), au passage à niveau. « Le 30 janvier, la Gestapo fouille la région, annonce des représailles, offre des récompenses pour des renseignements, mais personne ne parle. [...] Perret décide la dissolution du maquis et demande à chacun de se débrouiller seul. Un conseil de guerre, se réunissant à Écorsaint, décide, faute d’autre solution, d’exécuter le major et de faire disparaître son corps » (Maurice Menestrier).
Les victimes des représailles allemandes furent nombreuses, avec le soutien de gestapistes français. Arrestations, exécutions et déportations se succèdent. À Dijon, treize exécutions eurent lieu le 1er mars 1944. À l’instar de ses camarades, Marcel Gougeot fut condamné à mort le 29 février 1944 dans la salle des États de la mairie de Dijon (procès des Quinze Patriotes de l’Auxois) pour « terrorisme – activité de franc-tireur » par le SS und Polizeigericht Paris, le tribunal parisien de la SS siégeant à Dijon, et fusillé le lendemain au parc de Montmuzard.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – Sites Internet.
Dominique Tantin