Né le 10 mars 1902 à Comps (Gironde), fusillé comme otage le 14 avril 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; chef-cantonnier.

Fils de Guillaume Lambert, agriculteur, et de Juliette Bazin, Maurice Lambert, chef-cantonnier aux Ponts et Chaussées, s’était marié le 22 avril 1924 à Saint-Seurin (Gironde) avec Claire Etier, et vivait vivait à Comps. Il fut arrêté à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) par les autorités allemandes, pour avoir écrit des graffitis anti-allemands sur les murs de bâtiments de la ville (« mort aux Boches », « vive les Anglais »). Il fut également accusé d’avoir été le « passeur » de Paul Desreumaux.
Incarcéré au fort du Hâ et désigné comme otage par les autorités allemandes, Maurice Lambert fut passé par les armes le 14 avril 1942 au camp de Souge.
Son nom figure sur le monument aux morts de Sauveterre-de-Guyenne, ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

Version imprimable