Né le 20 novembre 1921 à Paris (XIVe arr.), fusillé le 22 novembre 1943 à Dijon (Côte-d’Or) ; employé des PTT ; résistant dans le mouvement Ceux de la Libération (CDLL) ou dans les FTPF.

Fils de Georges Guyot, chauffeur, et de Madeleine Plottu, Georges Guyot, ancien engagé volontaire dans l’armée d’armistice en août 1942, fut affecté à la compagnie du génie 9/12 stationnée à Ivry-en-Montagne (Côte-d’Or) qu’il déserta. Probablement réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit un maquis intégré au mouvement de Ceux de la Libération (CDLL), installé au cours de l’été 1943 à proximité de la ferme des Lochères dans la commune de Cessey-sur-Tille (Côte-d’Or). D’autres sources évoquent la présence à Cessey-sur-Tille d’un groupe « 313 » installé depuis juillet 1942, commandé par Charles Profit, avec des combattants Francs-tireurs et partisans français (FTPF), organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France, mouvement de résistance communiste. Georges Guyot participa à plusieurs actions du groupe dont une attaque de ferme à main armée.
Les maquisards furent dénoncés par un lieutenant de la compagnie du génie qui ne partageait pas leur engagement. Georges Guyot fut capturé le 6 septembre 1943 lors de l’attaque du maquis par la Wehrmacht et la Sipo-SD et emprisonné à Dijon.
Il fut condamné à mort pour « actes de franc-tireur et menées terroristes » le 11 novembre 1943 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé le 22 novembre au stand de tir de Montmuzard, avec ses camarades du maquis capturés le 6 septembre.
À la Libération, il fut homologué au grade de sous-lieutenant, fait chevalier de la Légion d’honneur et décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire. Son nom est inscrit – avec dix-neuf autres – sur le monument érigé à Cessey-sur-Tille, route de Chambeire, devant le cimetière : « À ceux du maquis de Cessey-sur-Tille victimes du combat du 6 septembre 1943. »
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – Site Internet Philippe Chapill. – État civil.

Dominique Tantin

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