HAMARD Édouard
Né le 11 juin 1903 à Paris (XVe arr.), fusillé le 20 août 1943 à Dijon (Côte-d’Or) ; cheminot ; militant communiste ; résistant au sein des FTPF.
Domicilié à Nuits-sous-Ravières (Yonne), Édouard Hamard était marié avec Fernande Longuet depuis 1930 et père de trois enfants. Après avoir été ouvrier agricole, il entra au PLM le 5 février 1930. Il était garde de nuit au passage à niveau 179 à Gilly-le-Vougeot, au service Voie et Bâtiments. Selon sa fiche à la SNCF, il avait "manifesté des opinions communistes."
Il fut arrêté une première fois le 9 décembre 1942 et fut condamné à 3 mois de prison. Libéré le 6 mars 1943, il fut arrêté le 5 mai 1943 en même temps que son camarade Lucien Rebut du groupe FTPF de Ravières dirigé par Charles Mollion. Le 30 avril 1943, deux déraillements sont réussis par ce groupe près de Nuits-sous-Ravières, l’un sur la ligne PLM et l’autre sur la ligne de Châtillon, avaient entraîné un renforcement des enquêtes de la police allemande. Mais il fut arrêté par la police mobile française de Dijon.
Incarcéré d’abord à la maison d’arrêt d’Auxerre, Il fut transféré à la prison de Dijon où il a écrit sur le mur de sa cellule (47) :
Il fut condamné à mort le 11 août 1943 pour « acte de franc-tireur » par le tribunal militaire allemand de Dijon (FK 669) et fusillé dans cette ville le 20 août 1943 à 06h31, le même jour que Charles Mollion et Lucien Rebut.
Inhumé dans le carré des fusillés du cimetière de Dijon, son nom est inscrit sur le Mur des 126 fusillés à Dijon.
Le titre d’Interné résistant lui fut accordé en 1963.
Il fut arrêté une première fois le 9 décembre 1942 et fut condamné à 3 mois de prison. Libéré le 6 mars 1943, il fut arrêté le 5 mai 1943 en même temps que son camarade Lucien Rebut du groupe FTPF de Ravières dirigé par Charles Mollion. Le 30 avril 1943, deux déraillements sont réussis par ce groupe près de Nuits-sous-Ravières, l’un sur la ligne PLM et l’autre sur la ligne de Châtillon, avaient entraîné un renforcement des enquêtes de la police allemande. Mais il fut arrêté par la police mobile française de Dijon.
Incarcéré d’abord à la maison d’arrêt d’Auxerre, Il fut transféré à la prison de Dijon où il a écrit sur le mur de sa cellule (47) :
« Edouard Hamard, né le 11 juin 1903, femme, 35 ans, employé au chemin de fer à Ravières, condamné à mort, le 12 août 1943, pour acte de sabotage, mais innocent, mais prend patience ; avec 2 de mes camarades j’ai demandé recours en grâce ; père de 3 enfants, 6 ans, 12 et 4 mois, donc Dieu est avec moi. J’ai le cœur net, mais s’y faut mourir en bon français. Ma pauvre femme et mes enfants chéris pour la vie, à Dieu. Votre papa qui va mourir bientôt ou travaux forcés. Mes enfants, prié pour moi à la messe ».
Il fut condamné à mort le 11 août 1943 pour « acte de franc-tireur » par le tribunal militaire allemand de Dijon (FK 669) et fusillé dans cette ville le 20 août 1943 à 06h31, le même jour que Charles Mollion et Lucien Rebut.
Inhumé dans le carré des fusillés du cimetière de Dijon, son nom est inscrit sur le Mur des 126 fusillés à Dijon.
Le titre d’Interné résistant lui fut accordé en 1963.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – SHD, GR 28 P 8 33 (dossier n°57 ). — Mémorial GenWeb.— Notes Charles Gutierrez. — Jacques Foucart, Les Graffiti de la Rue d’Auxonne (prison de Dijon), Imprimerie Jobard (3e édition), 1966, p.11. — Biographie par Cécile Hochard in Cheminots victimes de la répression, Mémorial, 1940-1945, (Thomas Fontaine, dir.) Perrin/SNCF, 2017, pp. 751-752
Dominique Tantin