Né le 25 octobre 1918 à Ginneken-en-Bavel (Pays-Bas), fusillé le 9 avril 1942 à Dijon (Côte-d’Or) ; de nationalité néerlandaise ; militaire ; résistant.

Charles Laurey
Charles Laurey
tombe de Charles Lauray dans le cimetière des Péjoces à Dijon
tombe de Charles Lauray dans le cimetière des Péjoces à Dijon
Charles Laurey était dans l’armée néerlandaise, cadet-enseigne d’infanterie (Cadet Vaandrig Inf.), l’équivalent dans l’armée française d’un aspirant, officier en formation. Il appartenait à l’armée royale des Indes néerlandaises (Koninklijk Nederlands-Indisch Leger. KNIL). Un grand nombre de jeunes néerlandais tenta de rejoindre les forces alliées par mer, mais aussi par des filières terrestres en particulier en direction de la Suisse. Il semble que Charles Lauray tentait par une de ces filières de rejoindre les Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie) pour rejoindre l’armée coloniale néerlandaise, à laquelle il appartenait, afin de lutter contre l’armée japonaise, après l’attaque japonaise du 10 janvier 1942. Il semble que plusieurs filières aient existé dans l’est de la France, l’une passant par Dijon et la Côte-d’Or, grâce à un passeur français Camille Chevalier qui aidait les militaires alliés cherchant à rejoindre dans un premier temps la Suisse. Vraisemblablement, une autre filière d’évasion fonctionnait également par Bruxelles, Nancy et Belfort. Il y eut donc des condamnations à mort de jeunes néerlandais arrêtés, par les tribunaux militaires allemands de Dijon et de Besançon. Charles Laurey fut arrêté dans un lieu et à une date non renseignés pour « détention illégale d’armes ». Après avoir tenté une évasion, il fut condamné à mort le 7 avril 1942 par le Bez. Chef C – Dijon et fusillé le 9 avril 1942 en compagnie de Henri De Beaufort et Victor Makatita, deux autres néerlandais. Il fut inhumé au cimetière des Péjoces à Dijon, dans le carré des patriotes fusillés par les Allemands.
Sources

Dominique Tantin, Michel Thébault

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