Né le 15 septembre 1910 à Comblanchien (Côte-d’Or), fusillé le 27 avril 1942 à Dijon (Côte-d’Or) ; comptable ; militant et résistant communiste du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France.

Fils de Jules-Auguste Lefils, tailleur de pierre, et de Joséphine Gabrielle Déry, sans profession, André Lefils fut adopté pupille de la Nation en octobre 1918. Célibataire, domicilié à Comblanchien, il était résistant au sein du FN – mouvement de résistance fondé et dirigé par le Parti communiste français – et de son organisation armée (qui deviendra les Francs-tireurs et partisans français au printemps 1942), dans le groupe Joseph depuis octobre 1941, secteur de Nuits-Saint-Georges.
Il fut arrêté le 10 avril 1942 à Comblanchien par la gendarmerie de Corgoloin pour « distribution de tracts communistes ». Son dossier fut envoyé au tribunal de Beaune puis il fut remis aux autorités allemandes. D’après un rapport préfectoral de 1952, dès octobre 1940 les Allemands étaient au courant de son activité politique. Il fut incarcéré à la prison de Beaune puis transféré à Dijon. Il fut condamné à mort le 24 avril 1942 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 669 de Dijon et fusillé le 27 avril 1942 à 18 h 02 au champ de tir de Montmuzard.
Une rue de Comblanchien porte son nom.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. — État civil.

Dominique Tantin

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