Né le 22 avril 1900 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; chauffeur de taxi ; militant communiste dans la clandestinité ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS).

Résident à Bordeaux, Louis Chardin était chauffeur de taxi. En 1934 et 1935, il avait pris part à des manifestations antifascistes et, pendant l’Occupation, il devint résistant. Membre de l’OS, il transmit des renseignements aux résistants de la région sur les agissements des occupants et concourut à la diffusion de tracts et journaux du Parti communiste clandestin.
Arrêté le 26 mai 1942 à Bordeaux, il vit son domicile perquisitionné. On y découvrit des tracts et documents de propagande clandestine. Incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde), il fut désigné comme otage par les autorités allemandes qui, le 21 septembre suivant, le fusillèrent comme tel en représailles à l’attentat parisien du cinéma Rex.
Son nom figure sur le monument aux morts de Cestas, ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb.

Julien Lucchini

Version imprimable