Né le 20 mars 1903 à Illiers (Eure-et-Loir), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; sabotier ; résistant FTPF de l’Eure-et-Loir.

Fils d’Élie Gallou sabotier et d’Emilienne Bouthier, Élie Gallou travaillait également comme sabotier à Illiers et complétait ses revenus en travaillant en usine.Il se maria avec Marcelle Georget, fille du chef de gare, le couple n’eut pas d’enfant. Il s’intéressait à l’histoire du mouvement ouvrier notamment à La Commune de Paris. Il appartenait à un groupe de résistants FTPF nombreux dans sa commune dont François Dargent, Gilbert Damas, Spada Girard et Pierre Sédillot .
L’occupant allemand et la police française aidées de collaborateurs répondirent à leurs actions de sabotage, dont la gendarmerie d’Illiers, par une vague de répression pendant l’hiver 1943-1944.
Élie Gallou fut arrêté par la gendarmerie française à son domicile. Il était accusé de sabotage de voies ferroviaires, protection d’aviateurs alliés et réception de parachutages.Interné à la prison de Chartres puis transféré dans celle de Fresnes,
le tribunal allemand FK 544 de Chartres déplacé à Fresnes le condamna à mort le 15 mars 1944, pour « activité de franc-tireur ».Le 20 mars 1944 arriva le refus de grâce.
Il a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien parmi 31 résistants d’Eure-et-Loir dont ses camarades d’Illiers nommés. puis inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine dans le carré des fusillés.Voir liste à Paul Esperet.
Élie Gallou a été reconnu « Mort pour la France » sur décision du secrétaire général aux Anciens combattants en date du 2 mai 1945.
Son nom est gravé sur la cloche du Mont-Valérien ainsi que sur le monument aux morts d’Illiers-Combray.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen BVIII dossier 5 (Notes Thomas Pouty). – Témoignage de son petit-neveu Thierry Gaschet, 2014. – L’Écho de la Beauce et du Perche, 27 mars 1948. – Site de L’Écho républicain. – Site de l’ARMERL.

Annie Pennetier

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