Né le 1er octobre 1905 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ajusteur ; militant communiste dans la clandestinité ; résistant.

Résident de Bordeaux, Louis Moulia était ajusteur à la Société nationale de constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO). Depuis 1936, vraisemblablement, il militait au Parti communiste. Le 30 novembre 1938, il prit part à la grève qui eut lieu dans son entreprise.
À compter de 1940 et de l’interdiction du Parti communiste, il poursuivit ses activités militantes dans la clandestinité. Membre d’une organisation de propagande clandestine, il semble également avoir été proche de l’Organisation spéciale. Néanmoins, il fut arrêté sur son lieu de travail par les services de police qui, à son propos, notèrent qu’il était un « vieux communiste dans l’illégalité depuis l’été 1941, membre d’un groupe de terroristes », qui « avait aidé à fabriquer des bombes ».
Incarcéré au fort du Hâ, il a été fusillé le 21 septembre 1942 comme otage, en représailles à l’attentat parisien contre le cinéma Rex.
Son nom figure sur le mémorial du camp de Souge à Martignas-sur-Jalle, ainsi que sur la plaque commémorative SNCASO à Mérignac.
Il n’est pas répertorié dans la base Résistants du SGA (Mémoire des Hommes).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. . — Association du Souvenir des Fusillés de Souge (photo).— Mémorial GenWeb.

Julien Lucchini

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