Né le 26 janvier 1906 à Cierp (Haute-Garonne), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; monteur-électricien, puis mécanicien ; militant communiste dans la clandestinité ; résistant au sein des FTPF.

Monteur-électricien, Joseph Ousset vivait à Bordeaux. Il était marié et père d’un enfant.
Adhérent du Parti communiste, il milita dans différents quartiers de la ville, jusqu’à sa mobilisation en septembre 1939. Après la débâcle, il poursuivit ses activités militantes dans la clandestinité, le Parti communiste ayant été interdit. Devenu mécanicien, il devint, probablement au début 1942, résistant et membre des Francs-tireurs et partisans (FTP), après avoir pris les rennes du parti clandestin bordelais. Membre d’une organisation de propagande, il distribua des tracts et prit part, avec l’Organisation spéciale (OS), à des actions de sabotage.
Le 23 mai 1942, circulant à bicyclette devant la gare du Midi, il fut repéré, blessé et arrêté par la police française. Incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde), Joseph Ousset fut désigné comme otage par les autorités allemandes, et fusillé comme tel le 21 septembre 1942 au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son épouse, arrêtée en avril 1943, fut déportée en Allemagne, d’où elle revint deux ans plus tard.
Le nom de Joseph Ousset figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb.

Julien Lucchini

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