Né le 21 août 1911 à Conques-sur-Orbiel (Aude), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; mécanicien SNCF ; militant communiste dans la clandestinité ; membre des Forces françaises combattantes (FFC), réseau Résistance-Fer.

Fils de Pierre Puech, employé de la Compagnie du Midi, et d’Élisa Guyot, sans profession, Paul Puech, mécanicien SNCF vivant à Bordeaux (Gironde), s’était marié le 25 janvier 1933 à Caussade (Tarn-et-Garonne) avec Renée Vergnes et était père d’un enfant. Il militait au Parti communiste clandestin, et était membre d’une organisation clandestine de lutte armée.
Membre du réseau FFC-Résistance-Fer, il fut arrêté en gare de Bordeaux le 28 juillet 1942 par la police française. La veille, une perquisition à son domicile avait conduit à la découverte du fait qu’il avait hébergé les époux Giret. Renée Puech, son épouse, fut également arrêtée.
Incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde), Paul Puech fut désigné comme otage par les autorités allemandes, et fusillé comme tel le 21 septembre 1942 au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Paul Puech repose au carré militaire du cimetière communal de Conques-sur-Orbiel. Son nom figure sur le mémorial du camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), sur la plaque commémorative SNCF de Bordeaux, ainsi que sur le monument aux morts 1939-1945 de Conques-sur-Orbiel.
Voir : Camp de Souge (1940-1944)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

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