Né le 28 novembre 1905 à Bordeaux (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ouvrier à la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest (SNCASO) ; militant communiste dans la clandestinité.

Ouvrier à la SNCASO, Albert Reyssié vivait à Bordeaux. Militant communiste, il poursuivit ses activités militantes sous l’Occupation, et devint membre d’une organisation de propagande clandestine. Selon un rapport du 20 septembre 1942, il était « un vieux communiste actif, créateur de la cellule illégale d’entreprise de l’usine d’aviation SNCASO ». La cellule clandestine de cette entreprise était alors très active en matière de propagande clandestine, mais aussi de sabotage de matériel destiné aux forces allemandes. Selon le même rapport de police, Albert Reyssié recevait des tracts en provenance de la capitale et les faisait circuler parmi le personnel de l’usine.
Le 20 juillet 1942, il fut arrêté et incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde). Désigné comme otage par les autorités allemandes, c’est comme tel qu’il fut passé par les armes le 21 septembre suivant au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son nom figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur la stèle commémorative SNCASO, à Mérignac.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb.

Julien Lucchini

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