PATEAU Alexandre, Delphin, Louis
Né le 18 août 1895 à Marans (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; exploitant agricole ; militant communiste dans la clandestinité ; résistant.
Marié à Yvonne Pateau depuis 1919, Alexandre Pateau était propriétaire d’une ferme dans un hameau proche de Saint-André-de-Cognac (Charente). Le couple avait un enfant, né peu avant la guerre.
Militant communiste, il poursuivit ses activités dans la clandestinité et, selon les sources policières disponibles, fut membre d’une organisation communiste clandestine de lutte armée.
Il semble que sa ferme ait servi à entreposer des armes et explosifs ainsi qu’à héberger certains résistants membres des Francs-tireurs et partisans (FTP) à compter de 1942. À l’aube du 28 juillet 1942, le maire de Saint-André-de-Cognac fut sommé par les autorités allemandes de les mener à la ferme d’Alexandre Pateau. Lui et sa femme y furent arrêtés et conduits à la gendarmerie de Cognac en compagnie de leur fils, alors âgé de quatre ans seulement. Deux semaines plus tard, le frère et la belle-sœur d’Alexandre Pateau furent arrêtés à leur tour.
Incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde), Alexandre Pateau fut désigné comme otage par les autorités allemandes, et fusillé comme tel le 21 septembre suivant au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son épouse fut transférée au camp de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), d’où elle fut déportée à Auschwitz. Elle y mourut en février 1943. Elle reçut la Légion d’honneur à titre posthume après la Libération.
Le nom d’Alexandre Pateau figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur la stèle commémorative de Ruelle-sur-Touvre (Charente).
Militant communiste, il poursuivit ses activités dans la clandestinité et, selon les sources policières disponibles, fut membre d’une organisation communiste clandestine de lutte armée.
Il semble que sa ferme ait servi à entreposer des armes et explosifs ainsi qu’à héberger certains résistants membres des Francs-tireurs et partisans (FTP) à compter de 1942. À l’aube du 28 juillet 1942, le maire de Saint-André-de-Cognac fut sommé par les autorités allemandes de les mener à la ferme d’Alexandre Pateau. Lui et sa femme y furent arrêtés et conduits à la gendarmerie de Cognac en compagnie de leur fils, alors âgé de quatre ans seulement. Deux semaines plus tard, le frère et la belle-sœur d’Alexandre Pateau furent arrêtés à leur tour.
Incarcéré au fort du Hâ ou au camp de Mérignac (Gironde), Alexandre Pateau fut désigné comme otage par les autorités allemandes, et fusillé comme tel le 21 septembre suivant au camp de Souge, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son épouse fut transférée au camp de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), d’où elle fut déportée à Auschwitz. Elle y mourut en février 1943. Elle reçut la Légion d’honneur à titre posthume après la Libération.
Le nom d’Alexandre Pateau figure sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde), ainsi que sur la stèle commémorative de Ruelle-sur-Touvre (Charente).
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). — Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – . — Mémorial GenWeb. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 460335 (nc).
Julien Lucchini
