Né le 20 février 1914 à Aujac (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; agriculteur ; militant communiste dans la clandestinité et résistant OCM. 

Fils d’Abel Portier, cultivateur, et d’Adrienne Barbereau, sans profession, Marc Portier, jeune agriculteur comme son père, s’était marié le 19 avril 1938 à Authon (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) avec Marie Renée Mullon et était père d’un enfant. Il travaillait à l’exploitation agricole de son père, dont il partagea les opinions politiques. Aussi prit-il également part aux activités de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Arrêté le 12 août 1942 avec son père, il fut incarcéré au fort du Hâ (Gironde), désigné comme otage, et fusillé avec lui le 21 septembre suivant, en représailles à l’attentat du cinéma Rex, à Paris.
Son nom figure sur le monument aux morts d’Aujac, ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. – Mémorial GenWeb. – État civil.

Julien Lucchini

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