Né le 26 janvier 1905 à Gijon (Espagne), fusillé le 9 mai 1942 au fort du Vert-Galant à Wambrechies (Nord) ; employé SNCF ; résistant.

Louis Hein
Louis Hein
Cliché fourni par sa fille et par Jean-Louis Bouzin
Mémorial et fort du Vert Galant à Wambrechies.
Cliché Philippe Pauchet.
Marié et père de deux enfants, Louis Hein vivait à Marchiennes (Nord) et travaillait à la SNCF. Il était membre du conseil syndical du syndicat de Somain (Nord), et secrétaire de la section communiste clandestine de Marchiennes. Le 19 novembre 1940, il fut licencié en application de la loi du 18 septembre 1940.
Résistant dans le secteur de Douai (Nord), il participa au recrutement pour la constitution d’une section de sabotage à Marchiennes. Il assurait le transport de matériel, d’armes et d’explosifs, et participa au sabotage de la voie ferrée à Landas (Nord).
Le 9 septembre 1941, il fut arrêté par la gendarmerie française pour « sabotage, terrorisme et détention d’armes ». Incarcéré à Doullens (Somme) comme « interné administratif » sur ordre du préfet du Nord, il fut remis aux autorités allemandes, incarcéré à Douai puis Loos-lès-Lille, et jugé pour « aide à l’ennemi ». Le 27 avril 1942, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 678 de Valenciennes (Nord). La sentence fut appliquée le 9 mai suivant au fort du Vert-Galant, à Wambrechies.
Son nom figure sur la plaque commémorative du Vert-Galant, à Wambrechies (Nord), ainsi que sur la plaque commémorative SNCF de la gare de Somain.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb.

Julien Lucchini

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