PARROT Louis

Fils de Félix et de Léonie Célina Angèle Periard, cultivateurs, marié avec Madeleine Léonie Villière, sans enfant, Louis Parrot résidait 12 rue du Château-Paillot, à Chaumont (Haute-Saône). Il fut embauché au chemin de fer en octobre 1930 et exerçait le métier de chaudronnier aux ateliers de Chaumont. Il fut requis le 17 décembre 1942 pour un an à la Deutsche Reichsbahn, à Erfurt comme chauffeur de locomotive. Réformé par les autorités allemandes pour maladie, il rentra chez lui le 3 avril 1943. Le 24 décembre 1943 suite à l’arrestation de certains de ses camarades, il entra dans le groupe FTP de Chaumont avec le pseudonyme "Grand sans peur" et participa à certaines actions en lien avec le groupe « Corse »..
Il fut arrêté le 15 janvier 1944 par la Feldgendarmerie en forêt de la Crête à Cirey-lès-Mareilles. Il fut incarcéré à la prison du Val-Barizien, à Chaumont.
Le 8 mars 1944, le tribunal militaire allemand de Chaumont (FK 769) le condamna à mort pour « activité de franc-tireur » ainsi que 15 autres accusés. Il sera fusillés le 18 mars 1944 à 7h30 au champ de tir militaire de la Vendue, à Brottes, aujourd’hui rattaché à Chaumont (Haute-Marne).
Il obtint le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) attribué le 29 janvier 1957 et fut homologué aux Forces françaises combattantes (FFC) au titre de Résistance-Fer.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la plaque commémorative 1939-1945 des fusillés, sur les plaques commémoratives et la stèle commémorative 1939-1945 de la SNCF et sur la plaque commémorative de la mairie, à Chaumont (Haute-Marne) et sur le Mémorial de la résistance, à Vesoul (Haute-Saône).