Né le 25 janvier 1924 à Angrie (Maine-et-Loire), fusillé le 1er juin 1943 au camp d’Auvours, à Champagné (Sarthe) ; ajusteur ; résistant, membre des FTPF et du Bureau des opérations aériennes (BOA) homologué DIR et FFI.

Célibataire, René Le Petillon résidait au Mans (Sarthe).
Membre des FTPF, il rejoignit le BOA au mois d’octobre 1942. Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il participa au sabotage du dépôt et du matériel roulant du Mans. Ses services sont homologués au groupe FTPF du Mans à compter du 1er décembre 1942.
René Le Petillon fut arrêté le 8 mars 1943 au Mans par la police française d’Angers (Maine-et-Loire) pour « actes de terrorisme et complicité de meurtres ». Il fut interné à la prison du Vert-Galant au Mans.
Condamné à mort le 28 mai 1943 par le tribunal militaire allemand du Mans (FK 755), René Le Petillon a été fusillé le 1er juin 1943 au camp d’Auvours.
Le même jour furent exécutés à Auvours : Albert Aubier, Alex Auvinet, Armand Blanchard, Pierre Corre, Émile Debonne, Émile Derruau, Eugène Dubruilles, Robert Estival, Edmond Garreau, René Le Petillon, Jules Lesven, Paul Madiot.
Il fut homologué au titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 14 juin 1946 et publication au JO le 11 juillet 1946.
Son corps fut inhumé à Moncé-en-Belin (Sarthe).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Champagné et la plaque commémorative des Résistants Communistes Sarthois, au Mans (Sarthe).
Sources

SOURCE : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).— SHD, Vincennes, GR 16 P 363824 (nc) et GR 19 P 72/37 page 2.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Delphine Leneveu

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